La période des vacances estivales implique un changement profond dans la routine quotidienne des enfants, notamment en ce qui concerne le rythme de sommeil. Mais qu’en est-il de vos attentes parentales? Les règles à suivre changent-elles lorsque vient l’été ? Doit-on se montrer moins exigeant quant aux heures de coucher ?

L’été influe beaucoup sur la sphère du sommeil. En effet, la durée prolongée d’ensoleillement peut avoir des répercussions sur l’heure du coucher et peut décaler la routine familiale. Si, en hiver, la nuit tombe tôt et conduit à se coucher vers 19h ou 20h (dépendamment de l’âge de l’enfant), les journées d’été sont, pour leur part, propices à vouloir profiter de leur soirée sur le bord de la piscine ou à terminer la journée par une promenade en bicyclette : il arrive dès lors que de jeunes enfants se retrouvent au lit vers 20h30 21h l’été alors qu’en hivers ils y seraient à 19h. Pourtant, les besoins en sommeil ne changent pas en fonction des saisons, mais plutôt selon l’âge et l’enfant lui-même.

 L’impact du sommeil sur les enfants

Mais pourquoi s’attarder autant sur le sommeil? La privation de sommeil entraîne de nombreuses conséquences, notamment sur la mémoire, les apprentissages, l’attention, et l’humeur. C’est, en effet, pendant que l’enfant dort que son cerveau renforce, entre autre, la mémoire, afin de lui permettre de se développer et d’acquérir les compétences apprises durant la journée.

Il est important de savoir que les besoins de sommeil varient d’un enfant à l’autre, comme d’un adulte à l’autre. Il peut ainsi y avoir jusqu’à un écart de 3h de variation pour des enfants du même âge. Il est dès lors important de repérer les signes d’endormissement de l’enfant, ainsi que d’observer son comportement et son fonctionnement, afin de pouvoir évaluer le nombre d’heures qui lui sont nécessaires. Un enfant fatigué est généralement un enfant qui aura du mal à tolérer les consignes et qui aura tendance à s’opposer davantage.

Repérer les signes de fatigue

Si l’enfant reste calme et attentif dans les dernières heures de la journée et durant la soirée, c’est qu’il a probablement suffisamment dormi la nuit précédente. Si, au contraire, l’enfant montre des signes d’agitation, de l’impulsivité, une humeur maussade ou de l’impatience, par exemple dans la dernière heure de la soirée, il convient d’augmenter la durée du sommeil. Évidemment, d’autres facteurs ont une influence sur l’énergie de l’enfant.

Il est possible de reconnaitre les signes physiques de fatigue chez l’enfant, par l’observation de la manifestation de celle-ci : frottement des yeux, nez, oreilles, bâillements, regard plus vague, ralentissement de la cadence, volonté de se coller (dû à la baisse de la température corporelle), début d’un manque de coordination, ou encore un teint qui pâlit.

Les normes

De plus, de nombreuses études permettent de définir le nombre d’heures de sommeil moyen nécessaires par tranches de 24 heures, en fonction du groupe d’âge :

Il est parfois difficile de faire un choix entre une activité amusante en famille et le retour à la maison pour mettre son enfant au lit. Toutefois, le choix qui s’avère le plus positif pour tous est le deuxième. Vous ne souhaitez pas avoir à gérer un enfant qui manque de sommeil de façon constante puisque son comportement aura des impacts sur le reste de la famille et surtout, son développement peut être affecté. Bien sûr, je ne parle pas ici d’exception mais plutôt du quotidien.

Si vous vous questionnez au niveau du sommeil de votre enfant, ou de tout autre aspect du fonctionnement ou développement de celui-ci, contactez-moi!